L’Engagement de l’ingénieur
Il faut retourner en 1922 pour retracer l’historique des cérémonies d’engagement de l’ingénieur au moment où sept présidents-sortants de l’Institut canadien des ingénieurs sont réunis à Montréal avec d’autres ingénieurs. Dans son allocution, le Professeur Haultain, ingénieur civil à l’Université de Toronto, exprime le besoin d’une organisation qui créerait un esprit de corps entre les ingénieurs canadiens. Il souhaite de plus le développement d’un engagement ou d’un énoncé solennel auquel souscrirait le jeune gradué en ingénierie.
Haultain a proposé aux sept anciens présidents de l’Institut canadien du génie que la profession mette au point un moyen par lequel le jeune ingénieur diplômé pourrait s’engager à respecter des normes éthiques élevées tout en développant une conscience de la profession et de son importance pour la société. Il servirait également à rappeler aux ingénieurs chevronnés qu’ils ont la responsabilité d’accueillir et de soutenir ceux qui ont emboîté le pas. Il croyait que cela aiderait à créer un esprit apparenté parmi les ingénieurs.
Le professeur Haultain a écrit à l’écrivain Rudyard Kipling, lauréat du prix Nobel, au nom des Sept, pour demander de l’aide. Kipling a rapidement répondu avec la cérémonie, l’obligation et une description de l’anneau de fer. La première cérémonie a eu lieu à Montréal le 25 avril 1925.
En 1938, la Société des sept gardiens inc. a été créée pour assurer l’héritage continu de la cérémonie et pour assurer la succession des sept premiers gardiens.
En 2022, la Société a entrepris d’examiner la cérémonie à la lumière des changements importants en tenant compte des changements importants dans la démographie des candidats et les points de vue de la société depuis les années 1920. La Société a reconnu les limites de la cérémonie originale et l’a mise à jour pour s’assurer de sa pertinence dans le monde d’aujourd’hui. Le résultat est une version modernisée créée pour le 100e anniversaire de la cérémonie en 2025.